Partager l'article ! Queen Betsy - vampire et célibataire (Tome I): Résumé : Betsy a un nom qui promet un destin fabuleux. Co ...
Résumé : Betsy a un nom qui promet un destin fabuleux. Comment ça vous ne connaissez pas de Betsy ? Et si je vous dis que c’est le diminutif de Elizabeth Taylor, ça vous en bouche un coin ? Donc on est d’accord, Betsy est une jeune femme charismatique doublée de superficialité qui prouve que l’un et l’autre ne sont pas forcément incompatibles. Et puis il arrive que certaines journées soient de bien mauvaises fragrances. Ce jour-là, Betsy s’est fait remercier de son job de secrétaire et c’est aussi ce jour-là qu’elle est morte. Si, si, littéralement. On sent la fin et pourtant il n’en n’est rien, l’éternité est pour Betsy. Elle est un vampire et elle ne sait absolument pas comment ça se fait. Tout en cherchant à comprendre, elle va rencontrer Marc, un médecin gay, Sinclair, un vampire charismatique qui ne la laisse pas de marbre et elle va surtout rencontrer sa destinée…aussi drôle qu’improbable.
Mon avis : Je vous préviens tout de suite, les soixante premières pages sont assez confuses, étranges, le style de l’auteure n’est pas encore affirmé, l’humour absolument pas drôle et Betsy n’est pas du tout attachante. Tout bascule lorsque l’héroine décide de prendre sa vie de mort-vivante en main. On la suit donc dans ses pérégrinations pour convaincre ses proches qu’elle n’est pas une apparition même si, elle n’est plus humaine. La relation de Betsy avec sa belle-mère atteint un point culminant lorsque la jeune femme la prend la main dans le sac, en train de lui voler ses chaussures. Oui, il faut que je précise un point, Betsy tuerait pour une paire de Prada et autres marques de luxe.
Je disais donc qu’elle pique une colère qui, ajoutée à ses tout nouveaux crocs, son teint pâle et sa haute stature rend la nouvelle femme du père de Betsy terrorisée, limite hystérique.
S’en suivent ensuite des péripéties pas toutes intéressantes, des clichés sur le mythe du vampire, une toile de fond un peu abracadabrante…plein de choses qui font que l’histoire n’est pas solide, qu’elle n’a pas été particulièrement travaillée… J’ai même pensé pendant plusieurs pages que l’auteure s’était lancé un défi de créer un personnage vampire rocambolesque à l’absolu opposé des vampires mystérieux. Et je crois que j’ai bien cerné les choses. Tous les côtés « sérieux » du suceur de sang sont pris en dérision et ça en fait une sauce piquante, décalée, imparfaite mais impertinente et savoureuse.
Ce sont les défauts de ce livre qui font son charme et je me demande même si l’auteure en a eu conscience quand elle a relu le roman. Dès les premières pages, comme je le disais, les gags sont trop gros, les personnages très caricaturaux, une vulgarité qui n’a aucun intérêt…et pourtant, à aucun moment je n’ai eu envie d’arrêter ma lecture. Je rajoute que Betsy est vulgaire, superficielle, paumée mais que c’est justement tout ce qui fait le charme de ce roman. Comme pour ma chronique de Merry Gentry, parfois, les personnages ou plutôt les scènes sont un prétexte pour parler sexe et qui plus est, Laurel K. Hamilton a une écriture plus poétique, plus mature donc ce qu’on accepte dans Merry Gentry, on peut le critiquer dans Queen Betsy. Néanmoins, il n’y a que trois grosses scènes dont une plus « réservée », timide. On oublie ce travers facilement.
En conclusion, je ne sais pas si tout le monde peut aimer ce livre mais je n’ai qu’un conseil, tentez le coup quand même !
Ma note : 14/20
Ce livre a aussi été chroniqué pour la Lecture comune par choOkette, Kincaid40 notre organisatrice, Zazou8888, isa1977, nane42, Justine
p.s: j'ai oublié ton pseudo dans mon billet mais toi tu fais une faute au mien lol, on est quittes ;D
Tout à fait ! :D
Han, ok :o je corrige ça de suite ;)
xD Disons qu'il a un "je-ne-sais-quoi" qui m'a plu Oo
Oui c'est un des points positifs :p
Oui, je suis curieuse, moi aussi !